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RECOUVREMENT DES AVOIRS : la CNLCEI renforce ses capacités opérationnelles !


Le 21/02/2024 - Par Eric Hervé Mouélé Mouélé

Dans le cadre de la mise en œuvre de ses missions statutaires, la Commission Nationale de Lutte contre la Corruption et l’Enrichissement Illicite a organisé, le 15 février dernier, une session de formation sur le recouvrement des avoirs, à l’intention des Commissaires-Membres, des personnalités  et de ses Chargés d’études. Au regard de la transversalité de la problématique, plusieurs institutions y ont été conviées.

Articulées en six modules, ces assises qui ont suscité l’enthousiasme des participants a permis à ces derniers de se familiariser aux méthodes contextualisées d’accélération du recouvrement des avoirs détenus par les auteurs de crimes et délits financiers au Gabon.

A  l’ouverture des travaux, le Président de la commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, Nestor Mbou a indiqué que « seule la mutualisation des efforts et des intelligences conjuguées dans la perspective d’une synergie d’action peut permettre de relever », avant d’inviter « chacun   à saisir l’opportunité ainsi offerte d’approfondir une matière que la malice des délinquants et des criminels financiers en cols blancs, s’efforce de rendre de plus en plus multiformes et de plus en plus opaque ».

Pour le formateur, Dr. Jean Delors Biyoghé Bi Ntougou, l’objectif est de « doter les membres de la CNLCEI d’outils  leur permettant d’entreprendre les procédures de recouvrement d’avoirs mal acquis qui sont présents sur le territoire national et à l’étranger  pour lutter contre l’impunité en République gabonaise et permettre à l’Etat de retourner dans ses droits. Ce processus repose sur un cadre juridique qui a deux sources : les sources nationales et les sources internationales. Nous avons analysé les institutions de mises en œuvre des sources de droit, notamment la CNLCEI et l’Agence Nationale des investigations financières, et bien d’autres institutions encore. Nous avons essayé de montrer qu’ils disposent d’atouts juridiques et institutionnels pour pouvoir mener ces enquêtes. »

Saluant cette initiative de la CNLCEI, le Président de la Cour  Criminelle Spéciale, Juste Ambourouet Ongandaga a précisé que cette session de formation devrait permettre à sa juridiction d’être plus outillée et  davantage performante.