
JOURNEE AFRICAINE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
11/07/2025 par Eric Hervé Mouelé Mouelé & TON
A l’instar des Etats parties de la Convention de l’Union Africaine sur la Prévention et la Lutte contre la Corruption, La Commission Nationale de Lutte contre la Corruption et l’Enrichissement Illicite (CNLCEI) a célébré, le vendredi 11 juillet 2025, à Libreville, la 9e édition de la Journée Africaine de Lutte contre la Corruption, sous thème : « Promouvoir la dignité humaine dans la lutte contre la Corruption ».
Rehaussées par la présence du Vice-Président du Gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, ces assises ont été structurées en 4 panels :
- La dignité humaine dans la lutte contre la Corruption : garantir la Protection des droits civils et politiques dans les mesures Anti-corruption ;
- La protection des témoins et lanceurs d’alerte : garantir la sécurité des acteurs de la dénonciation de la corruption ;
- Le Code d’éthique et de bonne conduite de la CNLCEI : un cadre pour la transparence et la responsabilité ;
- Le rôle des institutions publiques dans la promotion de l’éthique et de la transparence : engagement du Gabon dans la lutte contre la corruption.
Dans son propos préliminaire, le Président de l’Institution, Nestor Mbou a exhorté l’assistance « à cultiver la socialité, l’exemplarité, à respecter les Droits de l’Homme au détriment des antivaleurs que sont l’injustice, l’arbitraire, l’abus, la malhonnêteté (…), à créer une culture de la responsabilité, de telle sorte que ceux qui violent les droits de l’homme soient traduits en justice et où l’impunité n’est plus tolérée ».
Dans sa prise de parole, marquant l’ouverture des travaux, le Vice-Président du Gouvernement a, pour sa part, relevé que la protection des Droit de l’Homme n’est pas l’apanage des autorités politiques et des institutions, mais une responsabilité collective. « Tout comme la lutte contre la corruption, la protection des Droits de l’Homme ne relève pas de la seule responsabilité des gouvernements ou des institutions. Elle est une ambition collective. C’est pourquoi, les pouvoirs publics que nous représentons doivent tout mettre en œuvre pour permettre aux organisations de la société civile, aux partenaires sociaux, aux citoyens et aux médias, de jouer leur rôle essentiel en demandant des comptes aux gouvernements, en plaidant pour la justice et en soutenant les communautés vulnérables sans restriction injustifiée ni crainte de représailles. » a-t-il martelé.
Cette célébration a été aussi l’occasion pour la CNCLEI de présenter au public son code d’éthique et bonne conduite dont elle vient de se doter, outil indispensable à sa gouvernance.
Ce rendez-vous s’est achevé par la remise des attestations de participation à l’équipe de coordination et rédaction de ce bréviaire.